Vendredi
Nous sommes tous blessés, l’avons été et le serons de nouveau un jour. C’est inévitable.
Mais nous n’avons pas à en souffrir. Nous n’avons pas à traîner avec nous la lourde valise du ressentiment et de la colère, celle qui pèse tellement lourd qu’elle nous distrait de notre objectif du bonheur.
Je crois que cette quasi dernière phrase prononcée sur le mont Golgotha par le Sauveur, celui qui a tout pouvoir et qui pourtant a souffert physiquement, émotionnellement et psychologiquement les pires atrocités en l’espace d’une soirée, a une portée que nous n’imaginons même pas.
Il n’a pas dit « je vous pardonne »
Il a plaidé auprès de son Père pour le pardon de ceux qui ont meurtris son corps, l’ont publiquement humilié et rabaissé.
Il a fait plus que demander…il a imploré son Père. Lui qui a été profondément blessé comme jamais vous et moi ne le serons un jour, s’est fait l’avocat de ses agresseurs. Quelle preuve d’amour infinie.

Je crois que le jour où nous serons en mesure de regarder ceux ou celles qui nous ont blessés, aussi profondément que cela soit, avec les yeux du Sauveur, d’éprouver de la compassion pour nos « agresseurs » et réaliser que finalement nous n’avons rien à pardonner parce que cela ne nous appartient pas, nous guérirons et serons en mesure de poser cette valise.
Le pardon est libérateur, il est protecteur, il est sanctificateur.
Le pardon suprême est l’amour dans toute sa pureté.
Bon vendredi!