Jeudi…
Nous avons tous un Gethsémané.
Vous savez, ce lieu secret chargé de douleur que nous visitons encore et encore.
Combien de fois, au fond de nous, n’avons-nous pas à un moment donné supplié les cieux de faire disparaître ce chagrin pesant?
Mais combien de fois avons-nous murmuré « Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.« ?

Cette poignée de mots est le début de la guérison tant recherchée.
Le Christ a souffert ce jour-là cette solitude que nous connaissons tous. L’expérience de la solitude était nécessaire pour lui de façon à mieux nous soutenir dans notre propre jardin de Gethsémané.
Il sait.
Il connait chaque souffrance, chaque détresse, chaque larme versée, parce qu’il les a vécu. Toutes. Celles d’hier, celles d’aujourd’hui et celles de demain.
Notre nom est passé devant ses yeux.
Quand vient le moment de la prière de Sainte Cène pour l’eau, je ne peux m’empêcher de retourner à Gethsémané et d’assister impuissante à ce moment tellement sacré où mon Sauveur, mon Rabbouni, a ressenti tout ce que je peux ressentir. Une goutte de sang a été versée rien que pour moi. Cet instant dans ma semaine est le plus puissant et le plus bouleversant pour moi.
Il était seul.
Mais je n’ai pas besoin de vivre mon Gethsémané seule.
Quand je suis à genoux à prier mon Père, à le supplier de m’apporter son aide, il est là, il se tient à mes côtés. Et son Fils parfait sèche mes larmes. Parce qu’il l’a vécu, il sait.
Ouvrons lui notre jardin de Gethsémané…et laissons le appliquer le baume en Galaad qui transformera notre Gethsémané triste et douloureux en un lieux des plus glorieux et joyeux!
Bon jeudi!